jeudi 2 février 2012

Analyse de texte

salive                 claire
citron frais coupé
oseille crue
pimprenelle mordante
voir reflet, lumière de rampe
    
Tout le texte parle du bonheur de l’orange, qui n’est pas prisonnier d’une formule unique. Elle le dit par tout ce qui l’évoque. Le voir se poursuit dans le poids des branches coupées qu’on désire emporter, le voir de l’orange se poursuit dans le voir du feuillage des mandariniers, vernissé, il se poursuit encore dans la rondeur des paniers parfumés. Chaque mot dit le bonheur de l’orange, les noms propres de Nice et du cours Saleya, le bouquet de violettes, le brin de mimosa. 
   
Puis elle en rappelle, en rapproche l’essence : irritants, acides sont ces souvenirs… vivaces. L’huile essentielle de minuscules mandarines du pays la conduit aux fruits confits, imprégnés, glacés de sucre – le sucre la conduit aux gemmes par sa transparence vitreuse et colorée – et on oublie un peu l’orange. Mais elle n’en a pas fini.
   
L’orange est fraîche. Et variée, multiple. Colette entre dans le détail… La tunisienne, la meilleure, est ovale, vultueuse… Son suc est sans fadeur, son acidité adoucie – elle est largement sucrée. Chaque tunisienne étant unique par sa saveur, toujours un peu différente, cette variété suscite la compulsion de consommation : en quête de la meilleure… La philippeville est inférieure. Elle mouille, elle sucre agréablement « si l’année a été soleilleuse ».

Le fruit, c’est… 
     
délicieux


perfection


tiède, chaud
    
Une seule métaphore : « pommes d'or ».

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